mercredi 17 janvier 2018

au Cinéma "Le Castillet" à Perpignan


"Sensible et beau, le film de Terry George apparaît alors comme nécessaire et important puisqu'il parvient à évoquer ce drame sans sembler partial ou moralisateur. Une réussite certaine ! " Wyzman.

Hier, 16 janvier 2018, au cinéma Le Castillet, à Perpignan, devant une audience restreinte (une cinquantaine de personnes dans la salle), le film The Promise nous a emporté dans l'histoire tourmentée des Arméniens, victimes de la barbarie ottomane dans les années 1915 ..., toile de fond de ce film superbe !

Il n'y a aucune ligne à retrancher, de l'analyse de Wyzman que j'avais postée le 12 janvier  en préambule à la projection du film. 

Trop peu nombreux, comme c'est dommage, les spectateurs bouleversés ont communément reconnu la beauté et la force de ce film, tout en regrettant qu'il ne reste pas à l'affiche plus d'un soir ... On peut lire sur l'écran, à la fin du film, le poème de William Saroyan qui traduit si bien, la résistance arménienne :

  "Je voudrais savoir quelle force au monde
  peut détruire cette race, 
   cette petite tribu de gens sans importance dont l'histoire 
   est terminée, dont les guerres ont été perdues, dont les   
   structures se sont écroulées, dont la littérature n'est plus lue,    
    la musique n'est pas écoutée, et dont les prières ne sont            
                                              pas exaucées.                                                                                       
    Allez-y, détruisez l'Arménie ! Voyez si vous pouvez le faire.       
    Envoyez-les dans le désert. Laissez-les sans pain ni eau.              
    Brûlez leurs maisons et leurs églises. Voyez alors s'ils ne             
    riront pas de nouveau, voyez s'ils ne chanteront ni ne                  
    prieront de nouveau. Car il suffirait que deux d'entre eux se     
    rencontrent, n'importe où dans le monde pour qu'ils                 
     créent une nouvelle Arménie. " 
    (Mon nom est Aram) William Saroyan  

Les arméniens sont encore si peu connus et reconnus, d'une manière quasi générale, hormis peut-être dans certaines villes où les communautés sont bien représentées, que tout ce qui peut les concerner, tant dans les domaines culturel que  politique passe à la trappe ;  quel média, en France, signale les grandes réussites arméniennes artistiques, sportives ou autres, la guerre de l'Artsakh qui occasionne des blessés et des morts chaque jour ? .... On relate pourtant le moindre bobo de certaines communautés dans des émissions télévisées, sur les ondes radiophoniques....

Un grand merci aux fourmis laborieuses, Sona, Christina, qui ont garni de leurs délicieuses pâtisseries arméniennes le buffet prévu pour "le pot de l'amitié".
Merci à Sergueï de son aide, pour le transport à bout de bras jusqu'au cinéma, des lourds cabas remplis de boissons !


                      Avant de se quitter, après "le pot de l'amitié", 
                   quelques amis de notre association 
               pour une photo souvenir.

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